Les couples homosexuels connaissent les mêmes difficultés que les couples hétérosexuels (séparation, violence, etc.). Au moment de l’adoption, la question centrale qui doit être celle du législateur est toujours celle du cadre optimum pour l’enfant. L’adoption n’est pas jamais de donner des enfants à ceux qui n’en ont pas mais de donner un foyer aux enfants qui n’en ont pas. C’est une approche tout à fait différente ! « L’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur » : c’est avec ces mots qu’est adoptée en 1924 la déclaration de Genève relative aux droits de l’enfant. S’il fallait choisir entre 2 couples, l’un homosexuel, l’autre hétérosexuel pour accueillir un enfant, le législateur est en droit de dire – sans être taxé d’homophobie – que l’altérité sexuelle des parents du foyer hétérosexuel est un optimum pour l’enfant. C’est même un fondamental !
Bien des couples homosexuels forment des foyers plus stables, plus aimant et joyeux que les foyers traditionnels ! Les enfants y seraient très bien accueillis à l’adoption !
Date de publication : 19 novembre 2012